Ruptures jeunesses et re médiations
Présentation du colloque du 24 janvier 2017
Les attentats et tentatives qui se sont succédé depuis 2015 interrogent la responsabilité partagée des uns et des autres, chercheurs et acteurs sociaux, dans la production des connaissances et la mise en place de la prévention.
Prévenir et comprendre, comprendre pour prévenir : la prévention est une urgence et un défi difficile tant notre connaissance est lacunaire, notamment des actrices, restées jusque-là dans l’ombre de nos stéréotypes et que nous devons faire sortir de l’oubli scientifique.
D’abord par le rôle crucial qu’elles jouent dans la prévention, l’entourage, l’éducation.
Ensuite, ce colloque veut questionner la place singulière des femmes, parfois de très jeunes femmes, dans ces itinéraires de conversion et de terreur. Faut-il lire leur choix avec les stéréotypes véhiculés par Daech même : celui de la compagne soumise au service du « guerrier » ?
Quel est leur rapport à l’action violente ?
La violence des femmes est un phénomène aussi constant que tabou. La compréhension et la prévention ne peuvent s’abstenir d’une lecture et d’une problématique de genre, au cœur de la violence extrême, de ses mobiles et de son organisation.