JIM 2021

Le comité d’organisation des JIM2021 a décidé de repousser la date limite de soumission des articles et des compositions au 7 mai 2021.

Appel à contributions pour les JIM 2021.
Site des JIM 2021 https://jim2021.sciencesconf.org/
Les JIM sont pilotées par l’Association Francophone d’Informatique Musicale (AFIM) et soutenues par la Direction Générale de la Création Artistique (DGCA) du Ministère français de la Culture.
Les JIM 2021 sont directement organisées par l’AFIM et auront lieu en visio-conférence les 7, 8 et 9 juillet 2021.

Thématiques

L’édition 2021 des JIM reprend les thèmes des années précédentes des conférences :

  • Systèmes informatiques
    • Systèmes et protocoles temps réel pour l’informatique musicale
    • Logiciels libres pour l’analyse, la synthèse, le traitement des sons et la création musicale
    • Nouvelles stratégies pour la sonification de données
    • Algorithmes et interfaces pour la spatialisation sonore
  • Création assistée par ordinateur
    • Environnements et langages d’aide à la composition musicale
    • Orchestration assistée par ordinateur
    • Systèmes pour la création musicale, de la microstructure à la macroforme
    • Systèmes de composition et d’arrangement automatiques
    • Outils informatiques pour la spatialisation et diffusion sonore
  • Interprétation, arts performatifs et technologie
    • Interfaces logicielles et matérielles pour l’interprétation et l’exécution musicale
    • Dispositifs matériels et logiciels pour pièces interactives
    • Modélisation et simulation de l’interprétation musicale
    • Captation et extension numérique du geste instrumental
    • Geste, virtuosité et nouveaux médias
    • Nouvelles interfaces, nouveaux modes de jeu
  • Notation musicale
    • Logiciels de reconnaissance optique de partitions
    • Systèmes pour l’édition et la publication musical
    • Notation et visualisation de la musique
    • Partitions interactives
  • Aspects historiques et préservation
    • Histoire et aspects sociologiques de l’informatique musicale
    • Définition/redéfinition du rôle du réalisateur en informatique musicale (RIM)
    • Normalisation, archivage et transmission de l’information musicale
    • Portage et recréation d’œuvres mixtes et interactives
    • Préservation des œuvres utilisant les technologies numériques
    • Rapports d’activités de centres de recherche musicale
  • Musicologie computationnelle
    • Formalisation et représentation des structures musicales
    • Approches computationnelles de l’analyse musicale
    • Formalisation et modélisation des connaissances musicales
    • Modélisation et simulation de la perception sonore et musicale
    • Outils d’aide à l’analyse musicale
    • Systèmes d’analyse et de traitement du signal acoustique
    • Reconnaissance et extraction automatique des paramètres musicaux
    • Analyse et représentation du geste instrumental

Calendrier

  • Date limite de soumission des articles et des compositions : 30 avril 2021 (minuit GMT+1)
  • Notification d’acceptation des articles (avec suggestions de corrections) et compositions : 15 mai 2021
  • Date limite de soumission des versions finales des articles : 30 mai 2021
  • Diffusion du programme définitif des JIM 2021 : à partir de 1er juin 2021
  • Inscriptions aux JIM 2021 (intervenants et auditeurs) : 1er juin 2021
  • Publication en ligne des articles retenus sur le site Internet des JIM : 7 juillet 2021
  • JIM 2021 : 7-9 juillet 2021 en distanciel

Soumission des articles

Les articles devront être rédigés en français ou en anglais, pour un minimum de 4 pages et un maximum de 10 pages. Tous les articles comporteront obligatoirement un résumé rédigé en français. Les articles soumis devront être inédits.

Durant les JIM 2021, la présentation des articles sélectionnés par le comité scientifique des journées prendra la forme :

  • d’interventions orales d’une durée de 20 minutes suivies de 10 minutes de questions ;
  • de posters qui seront affichés durant toute la durée des JIM 2021 et feront l’objet de très courtes présentations orales dans le cadre d’une session dédiée ;
  • de démonstrations ou d’ateliers pratiques.

La forme de présentation des articles souhaitée par les contributeurs (intervention orale, poster ou démonstration/atelier) sera précisée par ces derniers au moment de la soumission. Le comité d’organisation validera le choix final au moment de l’établissement du programme des journées.

Les articles seront soumis au format PDF. La mise en page devra être réalisée à partir des modèles DOC ou LaTeX disponibles en cliquant sur les liens suivants :

>> télécharger le modèle au format DOC

>> télécharger le modèle au format LaTeX

>> Les articles seront déposés sur ce site
https://jim2021.sciencesconf.org/

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Merci à celles et ceux qui possèdent déjà un compte sciencesconf.org de ne pas en créer un second afin d’éviter tout problème.

Prix AFIM du jeune chercheur

Le prix AFIM récompense les jeunes chercheurs pour la qualité des travaux qu’ils présentent. Sont éligibles, les chercheurs qui présentent leurs travaux lors des JIM. Ils doivent figurer en tant que premier auteur de l’article soumis et assurer la présentation orale de cet article. Le montant du prix du jeune chercheur AFIM est de 500 euros.

Appel à œuvres musicales ou sonores et propositions de musique distancielle

Nous envisageons d’organiser des concerts à distance pendant les JIM. Le comité artistique sollicite de ce fait des œuvres musicales ou sonores et propositions de musique distancielle faisant appel à l’informatique musicale. Les compositions devront être déjà enregistrées, de préférence en binaural et avec une captation vidéo. Les enregistrements (audio et/ou vidéo) de ces pièces devront être postés sur un dépôt Internet public et permanent. Un descriptif de la composition d’une page environ devra être soumis (comme un article), présentant le(s) créateur(s), et donnant tous les détails pour accéder à la pièce ou au dispositif proposé.

Comité d’organisation

Alain Bonardi (Université Paris 8)
Myriam Desainte-Catherine (ENSEIRB-MATMECA, Bordeaux)
Yann Orlarey (GRAME, Lyon)
Laurent Pottier (Université Jean-Monnet, Saint-Étienne)
Julien Rabin (RIM indépendant)

Comité scientifique

Gérard Assayag
Yann Bayle
Frédéric Bimbot
Alain Bonardi
Jean Bresson
Nicolas Brodu
Jean-Marc Chouvel
Juliette Chabassier
Marc Chemillier
Pierre Couprie
Myriam Desainte-Catherine
François-Xavier Féron
Dominique Fober
Mathieu Giraud
Vincent Goudard
Martin Hachet
Pierre Hanna
David Janin
Richard Kronland-Martinet
Denis Laborde
Stéphane Letz
Florence Levé
Mikhail Malt
Sylvain Marchand
Robert Normandeau
Yann Orlarey
François Pachet
Laurent Pottier
Julien Rabin
Matthias Robine
Samuel Rodriguez
Catherine Semal
Bernard Serpette

Comité artistique

Julia Al Abed
Alain Bonardi
Marie-Bernadette Charrier
Jean-Marie Colin
François-Xavier Feron
Nuria Gimenez-Comas
Christophe Havel
Gyorgy Kurtag
José Manuel Lopez Lopez
Tom Mays
Lissa Meridan
Yann Orlarey
Laurent Pottier
Julien Rabin

Comité de pilotage des JIM

Alain Bonardi
Marc Chemillier
Myriam Desainte-Catherine
Dominique Fober
Mikhail Malt
Yann Orlarey
François Pachet
Laurent Pottier
Julien Rabin
Jean Michel Raczinski
Anne Sèdes

Émotions et gestion des épidémies dans les villes-centre de l’Europe moderne et contemporaine (Écosse, France, Espagne, 1500-1900)

Appel à communication pour une journée d’étude en novembre 2021.

La pandémie Covid-19 actuelle et la crise sanitaire qui en découle ne sont en rien une nouveauté au regard de l’histoire. Le monde a connu maintes épidémies (pestes, choléra…) qui ont décimé les populations. À chaque fois, il a fallu prendre en charge les victimes, gérer les problèmes d’inhumation et reconstruire physiquement et moralement la Cité. À chaque fois, l’émotion des populations citadines et de leurs édiles a été grande face aux pertes humaines et à la souffrance. Toute épidémie comporte néanmoins un caractère inédit, notamment dans sa gestion par les gouvernements nationaux et locaux ainsi que dans la manière dont la population fait face au fléau.
L’évolution de la médecine à travers les siècles a contribué, avec des succès divers, à mieux comprendre les risques et à expérimenter des remèdes adaptés, aussi les individus et les communautés ont-ils été obligés d’aborder la question de l’amélioration des conditions d’hygiène et de salubrité au sein des foyers mais également des villes et villages. Par intermittence, l’Église et l’État ont été à la fois des moteurs et des freins dans l’évolution de ces expériences de « santé publique ». Pour autant, malgré le degré d’émotion des populations et la forte mobilisation des instances de pouvoir et de savoir, ces progrès n’ont pas toujours été possibles immédiatement ou, s’ils l’ont été, c’est surtout une minorité privilégiée qui en aurait été bénéficiaire. Entre peur, déni, frustration ou morgue, la palette des émotions observables face à une épidémie majeure est vaste. Elle interroge autant les représentations du Mal en matière de santé qu’elle révèle, souvent en négatif, les contradictions sociales : la mortalité, la morbidité et l’accès aux soins en sont le reflet. La crise est un moment de vérité, et elle concerne régulièrement les rapports sociaux, ceci à toutes les échelles.
Afin de mieux comprendre ces évolutions et leurs influences ainsi que la connaissance du corps, de la médecine et les politiques de préventions mises en place depuis par les sociétés, ce projet propose d’aborder les thèmes de la santé et de sa gestion par les politiques des différents états et villes européennes du XVe siècle jusqu’au siècle des Lumières à travers les émotions nées des crises sanitaires et leur impact sur la gestion de l’hygiène des villes d’influence, en Europe, entre 1480 et 1790. Cette période charnière, à partir de la Renaissance et des bouleversements religieux de la Réforme, a permis l’émergence de nouveaux regards sur le corps et sa santé, stimulant par là-même les progrès de la science et de la médecine en faveur des citadins : mais, hommes et femmes, enfants et vieillards, riches et pauvres, firent-ils l’objet d’une attention égale ?
Ce projet souhaite consacrer une étude originale à l’histoire de la santé grâce à des regards croisés sur son évolution en France, en Écosse et en Espagne, entre autres, en ciblant des villes de taille et de statut équivalents telles que Versailles, Paris, Marseille, Édimbourg, Glasgow, Madrid et Séville, qui ont connu un développement démographique et économique fulgurant durant cette période. L’Écosse et les innovations impulsées par ses écoles de médecine de renommée mondiale servira de point de départ à notre approche comparative. Les métamorphoses sociales de ces villes ont obligé les gouvernements locaux à s’adapter, dans l’urgence tout d’abord, pour garantir la sécurité, la prospérité et l’hygiène communes. Ce fut pour elles l’occasion d’investir et d’innover pour réduire, quand cela était possible, l’impact des épidémies et y opposer une nouvelle perception de la ville : une cité contrôlée, saine et propice au négoce. Bien entendu, cette « communication » officielle autour de l’image d’un organisme urbain à l’abri des grandes pestilences joue sur tous les terrains à la fois : il s’agit régulièrement de rassurer pour mieux soigner et pour mieux contrôler.
Cette journée d’études transdisciplinaire et internationale s’attachera à mettre en évidence l’évolution de la perception de la santé publique, celle des puissants et celle des faibles, ainsi que sa « gouvernance » par les autorités locales et nationales.

Trois axes seront privilégiés :

  1. les émotions face à l’épidémie (peur.s, violence.s, mobilités, formes de mobilisation, désocialisations)
  2. les émotions en tant qu’instruments et/ou arguments du pouvoir édilitaire (prévention, justification, encadrement)
  3. les émotions dans la construction d’une mémoire plurielle des épidémies (dire/écrire le Mal, lieux de mémoire, fictions).

De multiples questions émergeront :

  • Comment étaient organisées les quarantaines ?
  • Les mesures prises, sur le court ou le moyen terme, ont-elles participé à l’accroissement des tensions au sein des populations ?
  • Le cas échéant, ces phénomènes étaient-ils volontaires, voire instrumentalisés ?
  • Quelle était la teneur des débats médicaux ?
  • Existait-il des résistances (en vertu de traditions, d’intérêts privés ou d’un certain déni) de la part de ces gouvernements et/ou des populations ?
  • Quel degré d’irrationalité peut-on observer dans les archives, les textes et les images ? Tout autant de questions que nous nous posons encore aujourd’hui dans le contexte de la pandémie de la Covid-19.

Les propositions sont à envoyer avant le 15 avril 2021 sous forme d’un abstract de 200 mots maximum, accompagnés d’une courte biographie aux adresses suivantes :
 

Les actes de cette journée d’études feront l’objet d’une publication.

>> télécharger l’AAP en français, English version (pdf)